Notre histoire

Esquibien

 
 

La découverte d’un cimetière…

…et de 80 urnes atteste une présence humaine à Esquibien à l’âge de bronze. Des dolmens, menhirs et un peulven à sainte Evette subsistent depuis le Néolithique. La motte féodale de Suguensou a servi à la surveillance du trafic sur la rivière le Goyen. L’emplacement de l’ancienne église paroissiale dédiée à saint Onneau se trouvait à Cannaëc, elle fut remplacée par une chapelle aujourd’hui disparue. La fontaine, rebâtie en 1648, a disparu. On y a retrouvé les restes d’un cimetière.

En 1248, en récompense…

…de sa croisade avec Saint Louis, le seigneur du Ménez, reçoit le territoire du Ménez, qui s’étend du Goyen jusqu’au Loch et comprend plusieurs convenants. Les paysans marins ou les marins paysans vivent alternativement de l’agriculture et de la pêche et exploitent le goémon pour la fabrication de la soude.

« Kaer Hodiern » apparaît… 

…par écrit à Esquibien en 1294. Désormais le «Treff an Goezien» du VII è siècle affronte la nouvelle appellation « Audierne ». C’est là le signe d’une certaine mésentente entre agriculteurs de la paroisse mère d’Esquibien et tréviens tenants de la vie et de l’activité portuaire. La Révolution mettra un terme aux difficultés en 1793 en séparant Audierne de sa mère, Esquibien, comme Tréboul de Poullan ou bien d’autres trêves encore de leur paroisse mère.

La population atteint son apogée au XIXème siècle et ce malgré les épidémies. Un grand chantier voit le jour en 1938, la digue de Sainte Evette. Celle-ci abrite aujourd’hui une centaine de bateaux au mouillage et permet aux nombreux bateaux de passage d’y faire escale avant d’affronter le Raz de Sein. C’est également de ce port abri qu’à lieu le départ pour l’île de Sein.

L’oppidum de Suguensou

Le site, appelé Ar Montagne ou Menei-Castel (« la montagne du château »), abritait une fortification à triple enceinte. L’endroit permettait de surveiller le trafic sur le Goyen. Le site a été fouillé à la fin du XIXe siècle, donnant peu de matériels. Cette place forte fait partie du réseau d’éperons barrés disséminés sur le long des côtes du Cap-Sizun.

Le manoir du Menez Braz

Logis 16e siècle ; reprise dans la partie ouest avec ouvertures de baies au 1er étage du 19e siècle ; corps en saillie postérieure probablement 17e siècle ; partie est du logis en appentis rajoutée en 1838, date portée ; chapelle probablement 17e siècle ; avec remplois porte ouest et 1ère fenêtre nord intérieure fin 19e ou début 20e siècle ; puits 17e siècle, colombier détruit.

Eglise paroissiale de Saint Onneau

L’église Saint Onneau, située dans le bourg, est du 16e siècle. Elle a été abondamment reprise au 16e puis au 17e. Elle comporte un clocher de type cornouaillais ajouré ainsi qu’un portail sculpté sur la face ouest.

En bordure du placître de l’église se trouve un arc triomphal qui a été transformé en monument aux morts. L’enclos comprend aussi un calvaire moderne.
A l’intérieur, son plafond en bois et ses sablières sont particulièrement remarquables.
noter qu’il existait une chapelle Saint Onneau ainsi qu’une fontaine datée de 1648 à Trez Goarem. Un menhir se situait à côté. L’ensemble a été détruit. La fontaine existait encore en 1909. Cette chapelle est à mettre en relation avec l’ancien village de Gannaek.

Ce village a été, selon la légende, enseveli sous les sables « l’année des 4 bâtons » (1111) et reconstruit là où se trouve l’actuel bourg. Il a plus probablement été progressivement abandonné devant l’avancée des dunes, recouvrant les terres arables. Certaines pierres de la chapelle, notamment les autels primitifs ont peut être permis de construire l’église actuelle.

A 100 m en contrebas de l’église se trouvent la fontaine et le lavoir de Saint Onneau, bâtis lors de la construction de l’église.

L’élévation ouest 16e siècle ; nef fin 16e siècle ; inscription dans la nef près de la porte du porche : I Paris F l 1584 ; inscription sur pignon nord du bras nord : 8E JOUR D’ AVRIL LAN MIL QUARANTE ? TROIS FET SOUS… A EVET FABRI ; porche sud 17e siècle avec inscription : LAN 1611, G GONID (EC ?) F 1612, F 1617 HIOURDEV FUF F 1618, M BRIGNON 1623 ; inscription bras sud pignon sud : SIMON GUILLOU FAB 166 (2 ?) ; inscription chevet : M GORE ? T P… 77 ; traces de reprise sur 1ère chapelle sud et bras sud.

Chapelle Sainte-Brigitte

La chapelle qui aurait été déplacée de Lannuign en Beuzec-Cap-Sizun (Finistère) en 1651 a été reconstruite à Landuguentel. L’édifice, rectangulaire, avec un chevet polygonal et une porte ouest de style classique, est dédié à Sainte Brigitte d’Irlande. Deux inscriptions sur la longère sud indiquent les dates de 1651 et de 1754.
La chapelle Sainte Brigitte est située à Landuguentel. Elle aurait été déplacée de Lannuign en Beuzec-Cap-Sizun (Finistère) en 1651. La porte latérale porte les inscriptions « V P M JEAN LE BIS RECTEUR 1651 » et « HHG GRIFFON FABRIC 1754 ».

Son mobilier est peu important mais ancien. Le retable, du 17e siècle, comporte deux colonnes torses portant un entablement surmonté d’un fronton occupé par une niche. Les panneaux latéraux, du 16e siècle, (voir l’image ci-contre) servaient autrefois de placards pour les objets liturgiques. Il s’agit de réemplois provenant probablement de l’ancien jubé de l’église St Onneau. Certaines poutres sont ouvragées. A noter deux statues de Sainte Brigitte du 17ème et 18ème siècles.
En avant du retable se tient une poutre de Gloire du 16e siècle représentant le Calvaire : un Christ en croix, la Vierge à sa droite, Saint Jean à sa gauche et Marie Madeleine à ses pieds.

Le retable comportait un tableau de la 2e moitié du 17e siècle représentant l’apparition de la Vierge à Sainte Brigitte. Portée à l’inventaire général, la notice indique que la toile est déchirée et que la couche picturale est altérée. Ce tableau, disparu, a été remplacé par une œuvre moderne. Une fontaine et un calvaire la jouxtent. La fontaine porte l’ inscription « V P M JEAN LE BIS RECTEUR 1654 ». Pour tout renseignement, voir avec Les Amis de la chapelle de Sainte Brigitte.

Chapelle Sainte-Evette

Chapelle Sainte-Edwette ou Sainte-Thévet presque totalement reconstruite en 1743. Clocher et élévation ouest 1770, inscription :  » JEAN COSQUER FABRIC 1770″. Remplois de pierres tombales comme dallage de la nef,lec’ h christianisé dans l’ enclos.

Concernant la légende de Sainte Evette et pour plus d’informations sur la chapelle, rendez-vous sur l’article de l’association des Amis de la chapelle de Sainte Evette en cliquant ici.

Couronnement de Sainte-Evette

Cette toile est située dans le retable. L’autel daté de 1770 a disparu. Sainte Edwette, couronnée, porte également deux couronnes dans ses mains, d’où le nom de la « sainte aux trois couronnes ». Dans le paysage, le port représenté est probablement celui d’Audierne. Un autre tableau de la sainte a disparu.